Il est bien connu que le ZAN « Zéro Artificialisation Nette des sols » est la partie émergée d’un vrai sujet de société, c’est la raison pour laquelle il suscite autant d’oppositions, et engendre des batailles autour de sa mise en œuvre.
De notre point de vue, il ne serait pas bénéfique aux yeux des sinagots d’orienter les débats en direction des conflits dans la presse. En effet, en prônant le tout social d’un côté, et, en stigmatisant les retraités de l’autre, on finit par catégoriser la population en fonction de leur situation, sans même connaître leur existence professionnelle et privée. A cet égard, il est préférable de faire les efforts nécessaires pour avancer vers une société du mieux vivre ensemble, au lieu de le fantasmer. Nous sommes fermement convaincus que la solidarité entre les générations est essentielle pour créer à Séné une atmosphère où il fait bon vivre, et non pas leur opposition.
En effet, nous craignons que vouloir opposer la jeunesse et les aînés ne serve qu’à encourager la division. Tous les aînés ne sont pas fortunés comme le laisse à penser un groupe politique dans la presse, et s’établir à Séné représente pour certains le labeur de toute une vie. La plupart d’entre eux sont des anciens sinagots qui ont été contraints de quitter Séné pour différentes raisons et, qui ont maintenant l’opportunité de revenir « au pays » pour prendre leur retraite. Nous sommes fermement convaincus que la solidarité entre les générations est essentielle pour créer à Séné une atmosphère où il fait bon vivre, et non pas leur opposition. Concernant la volonté de la majorité de vouloir augmenter à 50% la part des logements sociaux dans les futures constructions principalement au Poulfanc, il en résulte qu’à court terme cela permettra effectivement aux jeunes ménages, et aux moins fortunés de s’installer, mais sur le long terme cela ne résoudra pas la problématique fondamentale qui est de les maintenir à Séné. Pourtant, l’objectif principal ici est de pouvoir offrir un parcours de propriétaire sur notre commune aux jeunes mais également aux moins aisés. Cela contribuerait en particulier à dynamiser notre territoire, à combler le manque de jeunes dans nos associations, mais également à lutter contre la ségrégation sociale. Une alternative pourrait consister à augmenter le pourcentage de construction pour l’accession à la propriété d’au moins 30%, en répartissant de manière plus équilibrée les constructions sur notre territoire, dans le but de redonner de l’énergie et de la vie au Bourg qui est en déclin, et, de mettre enfin un terme définitif à ce processus de bétonisation du Poulfanc.