« Nous regrettons la bétonisation au Poulfanc »

« Nous regrettons la bétonisation au Poulfanc »

« Nous regrettons la bétonisation au Poulfanc »

« Nous regrettons la bétonisation au Poulfanc »

Partager l’article :

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on email
une-nouvelle-dynamique-sene-regret-poulfanc-article-ouest-france

Entretien avec Anthony Morel, chef de file du groupe d’opposition « Une nouvelle dynamique pour Séné » (Morbihan).

Pourquoi parlez-vous de
bétonisation ?

Ce processus de bétonnage massif au Poulfanc mène à de fâcheuses conséquences, d’autant plus regrettables que cette planification s’avère dépourvue de solutions alternatives ou de repli. Les îlots d’immeubles qui ne cessent de sortir de terre paraissent correspondre à un urbanisme des années 90, où le bien-être et la qualité de vie des habitants ont été sacrifiés. Parallèlement, on assiste à des structures et infrastructures inadaptées et désuètes.

Que reprochez-vous
à cette politique ?

Face à cette forte augmentation de la population, cette politique entraîne des problèmes en termes de sécurité, d’épanouissement de la jeunesse ainsi que pour nos aînés. Ce choix d’urbanisme a aussi des conséquences sur notre environnement. Outre la pollution, cette densification de l’urbanisme et l’imperméabilisation des surfaces induisent une saturation du réseau hydrographique rarement prise en compte par les aménageurs d’espaces. Là où la poly-crise actuelle nous rappelle que l’humain doit être au cœur de nos préoccupations, mais aussi que les grands ensembles concentrent un grand nombre d’habitants peuvent s’avérer dangereux en cas d’épidémie, nous continuons de nous diriger vers ce modèle du passé.

Quelle est la position
de votre équipe ?

Menant une politique de proximité, nous échangeons régulièrement avec la population, qui nous fait part de ses inquiétudes et de ses profonds mécontentements de voir leur environnement sacrifié sur l’autel de l’hyper-densification. Sous cet aspect, au clos du Poulfanc, on assiste, par exemple, à une division parcellaire entraînant la possible construction d’un bâtiment serré entre quatre habitations sur un espace vert aussi grand qu’un jardin.

Quelles sont les solutions ?

Séné doit mener une réelle politique environnementale ambitieuse en termes d’urbanisme et plus en phase avec les attentes des habitants. Ce ne sont pas les procédés qui manquent de nos jours (murs végétalisés, etc.), afin de rendre la ville plus vivable et respirable. Notre groupe d’élus sera, quoi qu’il en soit, attentif au prochain PLU qui est à l’étude et nous avons l’intime conviction que défendre un urbanisme raisonné et aéré est la solution qui nous mènera vers un avenir plus durable.

Séné Urbanisme Politique