Anthony MOREL, chef de la minorité municipale, déplore la montée de l’insécurité sur Séné et souhaite que la commune apporte une réponse et des propositions, en matière de sécurité, mais également en matière de prévention.
Quel diagnostic portez-vous sur l’insécurité à Séné ?
« Une ville accueillante, c’est une ville où l’on se sent en sécurité ! Les problèmes d’insécurité et d’incivilités n’échappent pas à Séné et notamment au Poulfanc. Les derniers évènements montrent même une recrudescence de l’insécurité, je pense notamment, à l’agression gratuite du patron du bureau de Tabac-presse ou encore les trafics de stupéfiants et rodéos à proximité du collège, où les riverains sont excédés et quelquefois menacés. Je condamne fermement ces comportements, qui sont insupportables et doivent cesser.
Par ailleurs, au cours des différentes ballades, apparaissent parfois des petites incivilités « muettes » mais qui contaminent également la vie des sinagots, comme les déchets errants, les tags, les multiples dégradations ou encore les stationnements sauvages.
Quelles solutions préconisez-vous ?
L’État doit jouer son rôle, mais Séné doit assumer le sien. La municipalité doit être plus offensive, et, mettre en place de nouveaux dispositifs, conjuguant à la fois la répression, l’accompagnement, la prévention et la promotion du civisme.
Cela doit nécessairement passer par la consolidation des effectifs de la police municipale mais pas seulement. Une politique de prévention volontariste doit compléter le dispositif, via par exemple des actions fortes de prévention sur les addictions, ou encore les comportements à risques mais aussi possiblement des interventions de médiateurs sociaux. Il me semble évident que la meilleure solution à un problème c’est de l’éviter.
Je propose aussi que la commune instaure le dispositif de « Passeport du Civisme », spécialement dédié à transmettre les valeurs du civisme aux plus jeunes, et, des alternatifs pour aider les moins jeunes en situation délicate de trouver la bonne voie.
N’attendons pas le point de non retour avant d’agir. Il est encore temps !
Source : Ouest France