Anthony Morel, de l’opposition, dénonce « l’absence de vision claire pour l’avenir de Séné »
Le chef de file du groupe d’opposition « Une nouvelle dynamique pour Séné » livre son regard sur la première moitié du mandat de la maire, Sylvie Sculo. Anthony Morel dénonce « des promesses non tenues sur des projets structurants » et un manque de liens entre le bourg et le Poulfanc.
Anthony Morel, chef de file du groupe d’opposition Une nouvelle dynamique pour Séné , critique vertement le retard pris sur certains grands projets, dont la réhabilitation du stade Le-Derf. « Sa gestion chaotique, outre le retard, a entraîné un surcoût pour le contribuable d’un million d’euros et pénalisé de nombreuses associations dans leurs pratiques sportives. Construire une seconde salle avec une rénovation moins importante du complexe Le Derf aurait été plus judicieux, et, aurait permis d’inscrire ce projet dans une vision future. »
Le conseiller municipal n’est pas plus convaincu par la future maison des habitants, « aussi appelé « la verrue urbaine » par de nombreux citoyens, un projet mal pensé près d’un axe routier particulièrement passant et dangereux pour les futurs usagers, qui connaît également un retard et une explosion des coûts ». Pour Anthony Morel, il manque des liens, des animations communes entre le bourg et les quartiers .
Le Poulfanc, « cité dortoir de Vannes »
Anthony Morel fustige, plus globalement, l’incapacité à cerner les problématiques présentes et futures, l’absence de vision claire couplée à une incapacité à mener les projets structurants, qui ne peut qu’être source d’inquiétudes pour l’avenir de notre commune . Accusant la maire, Sylvie Sculo, de continuer de bétoniser le Poulfanc , il estime que ce quartier à l’urbanisme des années 90, pensé comme une cité-dortoir de Vannes, avec des problèmes de sécurité et sans espaces de sociabilité aurait pu être une formidable opportunité d’en faire un poumon vert et un lieu de sociabilité en y implantant notamment un parc et un city stade . Et l’opposant de tancer la maire : Faire de l’écologie, c’est plus qu’aller chercher ou distribuer des subventions. C’est se saisir de problématiques difficiles et avoir le courage de les affronter.
