Nous voulons faire de Séné une ville où il fait bon vivre à la retraite, mais aussi où il fait bon vivre et grandir. Notre politique sera structurée en deux axes : une politique forte sur le prix du foncier et une politique pour réinvestir les logements vacants.
Nous déploierons le bail réel solidaire, issu de la Loi pour l’Accès au logement et un urbanisme rénové (Alur). Ce dispositif nous permet de lancer des constructions de logements neufs, avec des ventes sociales sous condition de ressources. Les propriétaires n’achèteront que le bâti et non le terrain. Les acquéreurs seront donc propriétaires des murs et paieront seulement un loyer symbolique pour le terrain, avec un bail entre 18 et 99 ans, qui pourra être cédé. Cela devrait permettre l’installation des jeunes.
Nous proposons la création d’un écoquartier à l’emplacement de la Zac de Kergrippe, un projet qui a été un véritable échec pour l’équipe municipale actuelle. Cela permettra d’expérimenter l’acquisition de parcelles à coût réduit pour des jeunes de moins de 35 ans installés dans la commune depuis au moins un an et qui souhaitent s’engager dans la construction d’une maison passive ou à énergie positive. Si cette expérimentation est un succès, nous reconduirons cette démarche pour de futurs lotissements. Nous souhaitons accentuer le dispositif du prêt social location-accession, au sein de l’Agglomération, pour les logements collectifs et individuels.
Notre équipe propose de répertorier les dents creuses, les habitations abandonnées, non habitées et tout lieu pouvant être optimisé en faveur de l’habitat. Nous engagerons un grand plan de réhabilitation des logements vacants et abandonnés, en partenariat avec les organismes compétents. L’adaptation et la reconquête du parc ancien permettront de réduire la production neuve et la consommation foncière à Séné.
Source : Ouest-France – Article officiel ici